Les Clans

Roi depuis les touts débuts de la Feste médiévale, Pierre Kotte Premier régnait sur le Bourg de Saint-Marcellin. Veuf depuis dix ans, il a reçu une offrande bien particulière de la part des Mamelouks. La princesse Isabeau Du Lac. Pour sceller la paix avec le royaume, le clan de guerriers avaient donné sa main au roi. Dignement, elle avait accepté son destin, celui des mariages arrangés qui ne m’arrangent que les autres. Mais son charme et son rire si mélodieux firent fondre le cœur du roi. Cet homme sévère autrefois si sérieux, dont en disait qu’il ne souriait jamais, reprit goût à la vie, et devin même… Assez festif !

Les banquets se multiplièrent au royaume de Saint-Marcellin, mais tous n’avaient pas le cœur aussi joyeux, dans la Compagnie de Saint-Adrien. Une querelle éclata entre le Roi et Jolicoeur, commandant des mercenaires de Bourgogne et l’épée de ce dernier se logea dans les entrailles du monarque. Malgré les efforts, des guérisseurs celtes et des Templiers, Pierre Kotte Premier succomba à ses blessures. La Reine Isabeau Du Lac, forte du serment d’allégeance de Sir Alexandre de Saint-Georges, représentant les chevaliers de la couronne, se retrouve maintenant seule pour régner sur le royaume.

Bonum mane ad vos.

Nous sommes les Templiers de la petite commanderie de Saint Marcellin. Notre premier rôle étant la protection de la royauté, contre des terres. Ce que nous offrons à la feste, ce sont leurs histoires sur près de 200 ans on dominer la chrétienté.

– Fondation des Templiers

– Grandes batailles

– Menu particulier des Templiers

– Chute des Templiers, la malédiction

– L’or des Templiers !!!

Notre credo. Non Nobis Domine, Non Nobis Sed Nomini Tuo Da Gloriam

25 ans de frissons, 25 ans d’émotions, 25 ans de passion !
L’Association Médiévale de Québec (l’AMQ), est un groupe de représentation historique qui se situe dans la seconde partie du 15e siècle, vers la fin du Moyen Âge. Les nombreux membres souhaitent vous faire vivre une immersion dans le passé, lors de tournois de chevaliers ou en évoquant la vie quotidienne. L’AMQ est d’abord et avant tout, une équipe, un groupe solidaire de gens passionnés ayant pour but de faire tourner la grande roue qui la représente.

Suivez-nous, et laissez-vous guider dans un voyage vers le passé… Que ce soit dans les écuries où vous verrez les palefreniers à l’œuvre ; sous la tente des chevaliers où les écuyers vaquent à leurs occupations ; dans les diverses échoppes d’artisans où vous pourrez observer des techniques historiques ; dans les cuisines où la nourriture histocompatible est à l’honneur ou à l’auberge, notre campement, vous plongerez dans un monde de découvertes insoupçonnées. Les chevaliers vous feront vivre toutes sortes d’émotions avec leurs armures tout aussi rutilantes que leurs muscles. Des représentations de combats à l’épée ou à la hallebarde vous laisseront sans mots. Vous pourrez aussi admirer l’agilité et la précision de nos cavaliers lors de jeux équestres tels que le penon, la coupe de têtes ou la quintaine. Venez encourager votre chevalier favori lors des joutes où vous verrez des lances voler en éclats sous vos acclamations. Soyez bien à l’aise de crier très fort, les chevaliers entendent bien mal sous leur armure ! Le soir venu, les membres de l’AMQ vous invitent à un moment magique où cracheurs de feu et jongleurs s’associent pour vous offrir un spectacle enflammé. Vous serez émerveillés par les prouesses de chacun.

Quand vous passerez nous voir, n’hésitez pas à demander un autographe à un de nos chevaliers ; à saluer bien bas les nobles Dames ; à demander une petite pirouette à notre saltimbanque ou à discuter d’une recette avec notre maître-queux… Chaque membre a bien hâte de vous partager un brin de notre passion.

La compagnie reproduit une compagnie d’ordonnance de la fin du Moyen Âge. Comme Saint-Adrien de Nicodème est le patron des soldats, le choix des fondateurs s’est porté sur lui pour nommer la compagnie. Cette troupe militaire permet de revivre les guerres de bourgognes, tentant de représenter le plus fidèlement possible l’époque de Charles le Téméraire.

Les guerres de Bourgogne (1474-1477) marquent un tournant dans l’Histoire de l’Europe. Ce duché était alors en passe de devenir un royaume indépendant de la couronne française. Afin de remporter la victoire, Charles le Téméraire instaure un nouveau système militaire : la compagnie d’ordonnance. Cette organisation vise à disposer d’une armée permanente rémunérée. C’est en se basant sur les écrits de l’époque que les membres de la compagnie de Saint Adrien réussissent à représenter la vie militaire de cette période.

Les membres de la Cie de Saint-Adrien ont adopté une croix de Saint-André rouge comme emblème et répondent aux cris : « Pour le bon Duc! Bourgogne! » Leurs armes sont celles de la fin du Moyen Âge : piques, vouges, épées, mais également les nouvelles armes utilisant la poudre à canon dont l’armée bourguignonne faisait usage.

La compagnie de Saint Adrien installe son campement sur les terres de Saint Marcellin en attente du prochain affrontement. Pendant le festival, vous pourrez les voir en action dans leurs exercices militaires. Vous pourrez également découvrir la réalité d’un campement de soldats du 15e siècle : les cuisines, les artisans et familles suivant la troupe de campement en campement et exposent une autre réalité de cette époque

Oubliés de l’histoire occidentale, les Mamelouk ont pourtant été les maîtres de la Terre Sainte du milieu du 13e siècle (1250) jusqu’au début du 16e siècle (1517).

Leur ascension débute en Egypte dès la fin du 11e siècle où ils se composent une armée mercenaire, redoutable formée d’esclaves convertis en de fidèles soldats d’élite non-religieux rémunérés en argent, vivres et en promotions au sein de l’armée mamelouke. Les Mamelouk recrutent des esclaves par la force, mais surtout par le commerce avec les contrées avoisinantes turques, africaines et européennes. Les fonds versés durant plusieurs générations par les sultans musulmans, qui se disputent tour à tour les services de ces troupes d’élite pour régler leurs conflits personnels, permettent à l’armée mamelouke de s’imposer en tant que puissance militaire incontournable contre les invasions des Croisés en Terre Sainte à partir de la fin du 12e siècle (1189).

Au milieu du 13e siècle (1250), l’immobilisme du dernier sultan ayyubide, paralysé par ses ententes avec les envahisseurs croisés, motive le général mamelouk Baibars l’Archer à s’emparer du pouvoir par un coup d’Etat sanglant. Dès lors, l’armée Mamelouk se finance à même les généreux profits du commerce des routes de la soie et des épices. Conséquemment, les places-fortes croisées tombent successivement aux mains des vaillants Mamelouk. En 1291, c’est la fin des positions croisées en Terre Sainte lorsque St-Jean-d’Acre est prise par les Mamelouk.  Terminé le Royaume de Jérusalem au grand malheur des Ordres religieux des Hospitaliers et des Templiers !

Autre fait d’armes historique majeur, les Mamelouk infligent, en 1260 à Aïn Djalout, la première défaite des hordes mongoles depuis le début de leur conquête vers l’occident débutée en 1203, ce qui sauve l’Egypte et l’Islam et met fin à l’avancée mongole vers l’Europe.

Le 14e siècle est une période prospère pour l’Empire Mamelouk qui comprend alors le vaste croissant du bassin méditerranéen formé à partir de l’est de la Turquie jusqu’à la Libye en Afrique dont les cités les plus connues sont Damas, Acre, LeCaire et Jérusalem. L’Empire Mamelouk se convertit alors à l’Islam et produira deux dynasties qui se verront renversées en 1517 par les Ottomans. Le sultanat Mamelouk survivra en Egypte à l’intérieur de l’Empire Ottoman.

Alors, passez rencontrer le clan Mamelouk, vous serez estomaqués par leur histoire méconnue !

Formé de Microsites thématiques liés par un sentier, le clan Islandais nommé Vegvisir vous accueillera avec bonheur. Composé d’artisans et d’interprètes historiques, politiques et culturels, cette visite de l’an mil saura vous charmer.

Le Vegvisir en lui-même, symbole magique à huit branches (connu plus tardivement), est représentatif des matières abordées par nos interprètes. La précarité des ressources ainsi que plusieurs techniques et outils connus au cours des colonisations d’Islande jusqu’en Amérique entre les années 874 et 1120 sont expérimentés par nos membres. Nous ferons des démonstrations, des ateliers et vous pourrez découvrir l’exposition de travaux, de la matière brute aux produits finis.

Animés par la volonté de partager nos recherches et expérimentations, les membres du Vegvisir s’inspirent de textes tirés de documents historiques (tels que les « Sagas Islandaises » ou le « Landnámabók » ), des travaux d’historiens comme Régis Boyer (l’Islande médiévale et de trouvailles archéologiques). Lors de votre visite, vous verrez plusieurs thèmes interprétés tels que les métiers du textile et ses différentes techniques selon les méthodes et les usages. On y voit entre autre tricot, teinture, tissage aux tablettes, mais surtout le tissage au métier vertical pour expliquer le « vađmál ». Directement liée à l’économie, cette étoffe de laine est réglementée pour assurer sa qualité. L’élevage du mouton d’où est tirée la laine est donc indispensable, car avec la pêche, ils sont les principales ressources et monnaies d’échange du commerce.

Le camp vous fera profiter des activités quotidiennes à travers les us et coutumes. Vous pourrez vous joindre à des conversations sur la mythologie nordique et l’introduction du christianisme ou même entendre parler du petit peuple et des légendes culturelles encore présentes plus de mille ans plus tard. Au long du parcours, vous découvrirez la fabrication de modestes demeures qui défient les intempéries. À l’heure des repas, des menus sont confectionnés et élaborés avec les ingrédients disponibles sur l’île ou importés à l’époque médiévale.

Comme le peuple Islandais médiéval, les membres du Vegvisir ont une politique sociale unique et s’organisent en une société qui n’a pour chef que « La Loi ». Quoi de mieux pour tenter de comprendre la mentalité de ce peuple insulaire qu’en échangeant sur le concept du « Ϸing», l’assemblée des « Hommes libres », qui ont par définition le droit de parole et prennent ensemble des décisions dans un intérêt commun.

Enfin, Vegvisir prend un plaisir fou et renouvelé à présenter les Islandais médiévaux de façon pédagogique et en interaction constante à travers l’archéologie expérimentale qui les définit.

Aux confins des terres du Bourg de St-Marcellin, loin au-delà des murs de l’enceinte, se trouve le lieu-dit de Stoneheaven, terre où réside le tant redouté clan Wallace.

Ce clan a été fondé par Richard d’Oswestry, originaire du Pays de Galles. Ce dernier suivit son seigneur en Écosse vers 1067 et y gagna le surnom de Richard Waleis (Richard le Gallois). Le clan que vous visiterai a pris ce nom de famille en l’honneur du héros national de l’Écosse, William Wallace, le « Braveheart » qui fut la bougie d’allumage de la résistance écossaise contre l’envahisseur anglais.

À la Feste Médiévale de Saint-Marcellin, le clan reproduit les us et coutumes de ces populations qui vivaient au nord du mur d’Adrien dans le haut moyen-âge. Les « sept » et familles qui composent le groupe, préfigurent le système de caste et les traditions populaires qui perdureront jusqu’à son apogée en 1746, date de la bataille de Culloden ou le régime britannique démantèle ce mode de vie ancestral.

Au camp, il n’y a ni vie de château ni costumes riches portés par les nobles. L’habillement des populations rurales des campagnes écossaises est simple et fonctionnel. En tant que visiteurs, vous apprendrez pourquoi nous portons le fèileadh beag, le breacan fèild ou le fèileadh mòr; le tartan dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Vous y trouverez une reproduction d’un village typique composé d’une « Longhouse » de pierres sèches au toit de tourbe « unique au Québec ». Ses halles avec son four à pain, sa forge fonctionnelle, son gibet, ses maisonnettes de bois, et plus encore sauront vous étonner. La boutique de produits artisanaux, les différentes scènes et l’histoire des armes à travers les siècles seront à l’honneur. N’oublions pas l’ambiance celtique et les spectacles de musique écossaise.

À bientôt pour vivre l’expérience écossaise à Stoneheaven. Le Clan Wallace vous dit Alba gù Brath !!

Situé dans la forêt de Saint-Marcellin, le campement militaire du Krablag est facilement identifié par ses couleurs orange et blanche. Le Krablag signifiant « troupe du crabe » s’inspire du crabe des neiges du fleuve St-Laurent.

Les membres de la troupe vous présenteront un portrait typique des raids et conquêtes de la vie de combattants de l’époque Viking qui ont eu lieu entre 950 et 1050 AD. Venez profiter de ce moment hors du temps afin d’avoir l’opportunité de voir des présentations sur notre quotidien. Construit par les membres dévoués de notre troupe, notre camp met l’accent sur les régions de la Scandinavie, de l’Angleterre, de la France des Rus’_’de Kiev, qui se basent sur des sources historiques rigoureuses.

Les membres du Krablag s’entraînent régulièrement au combat à lame d’acier pour vous offrir des spectacles de combat diversifiés et réels, que ce soit sur le pont menant au Mossurland (un autre camp viking) ou dans les arènes et champs de bataille de la Feste.

Lors de cet événement annuel, le Krablag est heureux d’accueillir différentes troupes de combattants vikings en provenance de tout le Québec pour faire de Saint-Marcellin un lieu de rencontre provincial incontournable pour la reconstitution viking.

Slawa !!!

Bienvenue en l’an 850. En ces terres du Svealand, entre le lac Mälar et la mer Baltique, nous, membres du clan du Mossurland, faisons revivre l’héritage de nos ancêtres scandinaves. Mossurland, la « Terre des érables », est notre foyer, un écho aux vastes forêts du Nord et à notre enracinement profond dans les traditions du passé.

Nous sommes artisans, guerriers et gardiens des anciennes croyances. Fiers héritiers des Svear, nous prospérons grâce au commerce florissant avec les peuples slaves, baltes et orientaux. Nos vêtements et nos ornements reflètent cette richesse d’échanges, témoins des routes commerciales qui traversent notre région et alimentent nos traditions. Là où d’autres embrassent de nouvelles croyances, nous restons fidèles aux dieux d’Asgard. Notre clan perpétue les rituels ancestraux, honorant Odin, Thor, Frey et Freyja à travers des cérémonies qui rythment notre existence. Le plus sacré d’entre eux se tient le samedi soir, un moment hors du temps où, à la lueur des flammes, nous invoquons les forces qui nous guident et renforcent notre lien avec nos ancêtres.

Notre emblème, Jörmungandr, le serpent-monde, incarnent le cycle éternel du renouveau et la force de notre communauté. Unis comme les maillons de son corps, nous avançons ensemble, liés par l’esprit du clan.

Que vous soyez curieux, voyageurs ou simples rêveurs, osez franchir les portes de notre village. Venez découvrir nos traditions, partager notre histoire et assister aux rites qui font vibrer l’âme du Mossurland. Et si l’envie vous prend, rejoignez notre cri de ralliement… Bacon !